..Espace pédagogique/ En savoir plus
   
       
 
   
 

 

                              
 


- La libération de la France
- Ligne de démarcation
- Les lois antijuives de 1940
- Le Lutétia
- La législation antisémite
La législation antisémite
L'antisémitisme a une place fondamentale dans l'idéologie nazie. Les membres du parti déclarent dans leur programme de 1920 leur intention d'isoler les Juifs de la population « aryenne » et de leur supprimer les droits politiques et civils. De violentes attaques contre les Juifs éclatent dès l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Un boycott important contre les magasins juifs est imposé. La même année, des lois sont adoptées pour interdire aux Juifs certaines professions (l'administration, la magistrature, la médecine, la presse…) En avril 1933, une loi limitant le nombre d'étudiants juifs dans les écoles et les universités allemandes est adoptée. Lors du rassemblement annuel du parti à Nuremberg en 1935, les nazis annoncent de nouvelles lois destinées à institutionnaliser une grande partie des théories raciales. Ils définissent comme juif toute personne issue de trois ou quatre grands-parents juifs même s'ils sont convertis au christianisme. - Les Juifs allemands sont privés de la citoyenneté du Reich et de leurs droits civiques. Il leur est interdit de se marier ou d'avoir des rapports sexuels avec des personnes de « sang allemand ou assimilé ». Ils ne sont plus considérés comme allemands mais comme « ressortissants ». En 1937 et 1938, le gouvernement édicte des mesures visant à appauvrir les Juifs. « L'aryanisation » des activités économiques est organisée : licenciement du personnel juif et transfert des activités possédées par des Juifs. Des Allemands non juifs rachètent les biens juifs à des prix fixés par les nazis, inférieurs à leur valeur réelle. Les médecins juifs se voient interdire de soigner des non juifs et les avocats juifs d'exercer leur profession. À la suite du pogrom de la Nuit de Cristal, le 9 novembre 1938, les chefs nazis mettent en œuvre des mesures destinées à isoler physiquement les Juifs de leurs concitoyens. Les Juifs ne peuvent plus entrer dans les écoles publiques et les universités ainsi que les cinémas, les théâtres, les centres sportifs et les zones signalées comme « aryennes ». En janvier 1939, les hommes et les femmes juifs portant un prénom d'origine « non juive » doivent ajouter « Israël » et « Sara » à leur nom. Ils sont obligés de porter une carte d'identité indiquant leur origine juive et, à partir d'octobre 1939, la lettre « J » est apposée sur leurs passeports.

 

   
       
 
- Espace pédagogique du grenier de Sarah ( Une production du Mémorial de la Shoah / Réalisation Tralalere ) -